RDC : « Effacer le tableau  » est l’opération qui coffre TSHITENGA LUMBALA Roger à Paris.

RDC : « Effacer le tableau  » est l’opération qui coffre TSHITENGA LUMBALA Roger à Paris.
photo tiers.

Roger Lumbala inculpé pour complicité de crimes contre l’humanité et participation à un groupement formé en vue de la préparation de crimes contre l’humanité en 2003 vient d’être arrêté à France la nuit du … Le communiqué du parquet antiterroriste

Roger Lumbala a passé le Nouvel An dans une prison française. cet ancien seigneur de guerre congolais Nagé de 62 ans soupçonné par les Nations unies de massacres de civils – mais aussi de viols, de torture, de cannibalisme et de pillages –, a été arrêté en pleine rue à Paris le 29 décembre 2020 par l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité (OCLCH).

Rapport de la mission internationale de recherche sur les crimes commis, en violation du droit international, contre les Pygmées bambuti dans l’est de la République démocratique du Congo rapporte que roger LUMBALA était à la tete d’une operation qui surnomé ‘’Efface le tableau’’ qui a tiré son origine sur un surnom attribué au  général Ndima Constant, qui était basé à Isiro dans l’actuel haut-uele .

‘’Entre octobre 2002 et janvier 2003, les forces combinées du MLC et du RCD-N ont mené une opération militaire visant à capturer la ville de Mambasa en Ituri, ainsi que le territoire sud et sud-est de Mambasa, avec pour objectif déclaré la ville de Beni, située à environ 120 kilomètres plus au sud. L’opération a été nommée « Effacer le tableau » et, selon les victimes, son objectif était présenté par les agresseurs de diverses manières, notamment le vol ou la destruction de toutes les possessions un tant soit peu utiles et/ou le meurtre ou la dispersion de la population. ’mentionné le rapport de nation unies sur l’opération.

Des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, notamment persécutions, meurtres, transferts de populations forcés, tortures, viols et exterminations, ont été commis à l’encontre des Pygmées bambuti dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Ces crimes sont perpétrés depuis le début de la seconde guerre en 1998 et persistent à ce jour. Les communautés bambuti restent extrêmement vulnérables.

‘’ En février 2003, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme rapportait au Conseil de sécurité que les opérations du MLC / RCD-N avaient été accompagnées de violations graves des droits de l’homme, notamment d’exécutions arbitraires, de viols, d’actes de torture et de disparitions forcées.17 Le schéma systématique du recours au pillage, au meurtre et au viol était décrit comme une tactique de guerre, les exécutions sommaires visant l’ethnie nande et les Pygmées, obligés de fuir  afin d’échapper à la persécution que leur valait leur collaboration supposée » avec le RCD-K/ML. Cette crise a conduit au déplacement de plus de 100 000 personnes. Le rapport du Haut-Commissaire notait que certains soldats auraient été vus arborant des T-shirts avec l’inscription « effacer le tableau » et que des soldats appartenant à cette force avaient confirmé avoir été envoyés par Jean-Pierre Bemba, le leader du MLC, et Roger Lumbala, le leader du RCD-N. Le Haut-Commissaire rappelait également qu’après avoir commencé par nier cette allégation en la qualifiant de campagne de calomnies orchestrée par ses ennemis, M. Bemba a admis la véracité des accusations et promis de poursuivre ceux qui étaient soupçonnés d’avoir commis ces crimes. »rapportait en fevrier 2003 le Haut-Commissaire des NationsUnies aux droits de l’homme au Conseil de sécurité.

Les atrocités ont été commises dans le contexte d’une guerre qui a coûté la vie à plus de 3,3 millions de personnes sous l’effet des violences et des maladies et famines directement imputables au conflit.

 ‘’ Selon les estimations des Nations Unies, plus de 60 000 personnes ont été tuées dans le seul district d’Ituri, dans le nord-est du pays. L’implication des états voisins dans le conflit, notamment celle du Rwanda et de l’Ouganda, est justifiée par des impératifs de sécurité, mais il est clair qu’elle est également motivée par le pillage à grande échelle des ressources naturelles de la RDC, notamment en or, diamants et autres minéraux.’’ écrit le rapport.

Les faits reprochés à l’ancien chef de guerre se sont déroulés entre 2000 et 2003 dans les provinces de l’Ituri et du Haut-Uélé, dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC). A l’époque, Roger Lumbala est à la tête du Rassemblement congolais pour la démocratie-National (RCD-N), un mouvement rebelle soutenu par l’Ouganda voisin.

Rédaction.

Janvier Barhahiga

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