Sud-Kivu : Les dernières croyances d’Aimé Jules MURHULA pour le redécollage de la province.

Sud-Kivu : Les dernières croyances d’Aimé  Jules MURHULA pour le redécollage de la province.

Acteur du développement intégral et un vrai planificateur des projets; Aimé Jules MURHULA sa tête n’a jamais s’éloigné de son sud-kivu natal à travers cette pensée.

La Province du Sud-Kivu a tout ce qu’il lui faut pour être un havre de paix et de bonheur.

Certes, il y’a des considérations régionales qui pèsent sur la sous-région et l’est de la RDC mais avec un leadership responsable et patriote, les citoyens peuvent se sentir heureux de vivre au Kivu, appartenir à la majestueuse RDC et faire partie du Monde civilisé.

Déjà, outre les opportunités d’accès au reste de l’Afrique Centrale, la province mérite d’être sécurisée et reconnectée par voie terrestre à la Province du Nord-Kivu, à la Province du Maniema, à l’ancienne partie orientale de la RDC et à la Province de Tanganyika, faute de quoi son développement intérieur sera longtemps et presqu’impossible.

Rien que cela peut contribuer à relancer l’économie par effet d’entraînement. Il faut lui doter des infrastructures socio-économiques de base pour stimuler la génie entrepreneurial qu’il y’a dans le génétique sud-kivutien, surtout chez les jeunes.

Qu’est-ce qui expliquerait que les sud-kivutiens continuent à envier de manger copieusement trois fois par jour alors que les potentialités agricoles sont là ?

La ville de Bukavu, les nouvelles villes, communes et cités doivent être viabilisées et  accélérer la modernisation de la province et briser les frustrations y relatives. Il faut réunifier le peuple sud-kivutien avec lui-même, y compris en capitalisant ses innombrables membres de la diaspora disséminés partout dans les provinces du pays ainsi que dans les pays étrangers.

Rien que leur profil, dynamisme et capacités avérées ailleurs, c’est une mine d’or pour financer la relance de la province et de toute la République. Ces compatriotes se retrouvent partout dans les Agences de développement, de coopération, les ONGs internationales et nationales où se prennent les décisions vitales sur le pays.

Mobilisés, les budgets du pays et de la province ne seront plus ce qu’ils sont aujourd’hui. Pour ce faire, l’exigence est celle d’asseoir une gouvernance moderne et rassurante à la tête de la province.

Il faut convaincre la population à mobiliser les impôts et les taxes pour financer son développement. Les autorités locales, à différents niveaux, devraient être accessibles et être à l’écoute de la population, en rompant avec le style de gestion cyclique et opaque où les dirigeants se comportent en nouveaux colonisateurs et prédateurs de leurs propres compatriotes.

Les privés ont des capitaux qui peuvent aider le pouvoir public à combler les insuffisances de financement des projets de développement au niveau local, faut-il les mobiliser. Dans un contexte où la population a besoin d’être écoutée, il faut mettre en place un style de management à la fois étatique et participatif.

Mes recherches doctorales ont démontré que là où les populations sont prises en alliées les résultats ont été positivement étonnants pour tout le monde. A l’heure de la démocratie et de la gouvernance moderne, il est important de cesser de travailler pour le peuple tout en se comportant comme si on était son patron. Autrement dit, les mécanismes de redevabilité sont indispensables pour que tous les acteurs restent concentrés sur les questions fondamentales que sur le culte de personnalité et le règlement de comptes devenus épidémiques.

Pour ce faire, les antivaleurs doivent être traquées plus que la Covid-19. Le tout récent défunt et très positivement regretté Président Tanzanien, Dr John Pombe Magufuli, a démontré qu’il ne faut pas beaucoup d’années au pouvoir pour servir son peuple. C’est-à-dire, au niveau central comme en Province, il est possible de faire des miracles de développement en téléchargeant et engageant le génie managérial collectif au service du peuple.

Pour ce faire, le déficit de leadership doit être comblé et le peuple doit être mobilisé sur les questions essentielles du développement à la fois local et national. N’oublions pas que la somme de 26 provinces congolaises pauvres ne donnera lieu qu’à un vaste pays mais très pauvre. Le développement de chacune des 26 provinces peut donner la chance d’avoir des provinces développées où la diversité écologique, culturelle infrastructurelle, économique, sociologique, politique et managériale rendent le pays sécuritairement stable, économiquemt viable, socialement équilibré et mondialement fréquentable.

Aimé Jules Murhula Manegabe

Janvier Barhahiga

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