1ier forum culturel du Sud-Kivu : ‘’ S’il faut aujourd’hui vendre bien et vivre de son œuvre, il faut que ce soit des étrangers qui achètent ’’ disent les artistes
Les artistes déplorent l’absence de la vraie politique de la promotion culturelle dans la province. Il ont discuté la question lors du tout premier forum provincial de la culture au Sud-Kivu tenu à Bukavu à la salle ECKA de BAGIRA le mardi 30 mai 2023 sous le ‘organisation de centre culturel ECKA et UWEZO AFRICA Initiative.
Pendant toute une journée d’échanges autour d’une même table 30 personnes parmi eux des artistes , des producteurs et des acteurs étatiques œuvrant dans le secteur culturel sont revenus sur l’élaboration d’un bon projet artistique , l’autofinancement , la visibilité médiatique ainsi que le travail en équipe afin d’espérer vivre de leurs œuvres d’arts.
Ces échanges arrivent au moment où nombreuses personnes ont tourné le dos secteur vers d’autres secteurs de la vie. J’ai personnellement travaillé avec des artistes qui ont produit d’œuvres non consommées et pourtant ils sont très talentueux. Ils ont abandonné et devenir autres choses faute de la bonne politique de la promotion culture au niveau provincial a dit TYPO MUSAFIRI producteur music de l’ancien temps de la ville de Bukavu.
Quant à Patient ALESIRE responsable d’un centre culturel d’uvira, la région donne d’opportunité de vendre ses œuvres et surtout avec la nouvelle technologie mais plutôt ce sont des artistes qui ont abandonné leur arts en faveur des arts occidentaux.
‘’C’est rare de fois de voir des musiciens des opportunités comme ça où un artiste se défoule de ce qu’il pense de la désorganisation politico –administrative du secteur des arts. Mais nous également déplorons l’abandon des artistes locaux de nos langues traditionnelles lors de leur production. Que l’état développé une politique culturelle dès l’école primaire pour sauver l’avenir artistique de la province.’’ a préconisé Patient venu d’uvira
Des artistes qui ne sont pas du secteur de la musique ont focalisé leur attention sur la consommation locale d’œuvres d’arts qui n’est pas au point avant de crier à une taxation qui reste sans contrepartie.
Des fois des agents de l’état nous demandent de payer des taxes pour nos œuvres mais ces derniers eux même n’achètent pas. Si vous allez dans plusieurs bureaux publics vous ne verrez que des œuvres à compter à bout de mains et à quel prix ? Peut –être sont des cadeaux mêmes. Ce n’est pas comme à l’époque de Mobutu où ils(politiciens et personnalités publiques etatiques…) étaient presque tous imposés à avoir au moins 5 œuvres d’arts dans son bureau. S’il faut aujourd’hui vendre et vivre de son œuvre d’arts, il faut que ce soit des étrangers achètent. ‘’
Plusieurs recommandation sont sorties de ces assises notamment, l’organisation a tour de rôle de ces assises dans les territoires, la ré-identification des artistes au niveau provincial et leur cartographies, la conception d’une base de données ainsi que le respect dans l’orientation du fond réservé à la promotion artistique.