63 ans de l’indépendance du Congo : Mobutu ne voulait jamais entendre parlé de l’auteur -compositeur de la chanson Indépendance tcha-tcha
Dans les voyages de MOBUTU à l’étranger, il aimait mètre au-devant la culture congolaise et surtout la Musique et l’art se rappelle maitre Thomas LWANGO lors de la cérémonie de 63 ans d’indépendance du Congo Kinshasa.
Ce septuagénaire se souvient des voyages qu’il a partagé avec le maréchal comme son ministre de l’économie et de la justice.
Chaque fois qu’on voyageait dit Thomas LWANGO , dans notre délégation des musiciens il y avait le préféré de Mobutu (LWAMBO MAKIADI reconnu sous Franco ) et son orchestre OKJAZZ mais également TABU LEY Rochereau et souvent plusieurs des orchestres folkloriques du pays .
Notre interlocuteur évoque également que Mobutu n’aimait pas écouter parlé de certains noms.
Le premier nom sur la liste noir des musiciens que n’aimait pas le roi léopard était celui du compositeur du célèbre hymne international des indépendances.
‘’Mobutu n’aimait pas Grand KALE , compositeur de la chanson indépendance TCHA TCHA seulement parce que son nom ne figurait pas dans le texte de la chanson de l’indépendance alors qu’ils étaient tous en Belgique à la table ronde. A l’époque MOBUTU était déjà un proche de LUMUMBA et il parait que LUMUMBA aurait demandé de larguer le nom de Mobutu sur les listes des combattants de l’indépendance du Congo. Et grand KALLE a suivi la voix de LUMUMBA. Raison de la haine de Mobutu contre KABASELE.’’ s’est souvient l’ancien prisonier politique de MOBUTU.
Dans une des réunions des musiciens congolais célèbrent des années 1960 -1970, grand KAL avait décliné sa participation dans une chanson de gloire au roi du Zaire après la pression mit sur sa personne par le president de la deuxième république.
A chaque fois que Franco présenté à Mobutu la liste des artistes qui vont voyager avec lui pour agrémenter ses fêtes, Mobutu retirait le nom de KABASELE et son orchestré; a conclu ce grand témoin de l’histoire du Congo qui réside actuellement la ville de Bukavu.
