Bukavu : Le jeune garçon qui s’est immolé pour réclamer la libération de KAMERHE, brise son silence
»Je ne voulais pas le buzz .De même je n’étais pas payé pour cette performance. » lance Fiston Bearckmans, le jeune homme qui s’est immolé par le feu à Bukavu le e 11 mai 2020 à la place MUNZIHIRWA à nyawera en plein cœur de la ville de Bukavu.
Je cherchai une autre facon de parler avec mon art au service de la citoyennne a dit à www.bkinfos.net
A chaque fois qu’il avait manifestation politique de UNC suite à l’arrestation de Vital KAMERHE dans le proces de 100jours des conséquences suivent dans la ville selon l’artiste qui a constaté qu’il y avait la colère des militants du Parti Unc qui defois brûlaient des pneus sur la route chèrement acquise.
« Et c’est pourquoi, je voulais à ce que la conscience de gens soit choquer à travers cette performance. »continue l’artiste.
Fiston Bearckmans voulait mettre cette expérience aux services de droits de l’homme se réfèrent aux différents massacres tel que katogota et autres enregistrés dans le rapport mapping mais personne ne l’écoutait raison pour lui de virer vers la politique.
« J’ai choisi le célèbre thème du procès de 100 jours connaissant que Vital KAMERHE c’est une grande personnalité. C’était une performance artistique et une expérience a part entière qui a réussi selon moi. »martele le jeune artiste.
Le choix de la place Munzihirwa à nyawera c’est parce que cette place qui justifie la trahison qu’a connu la Rdc avec la guerre de l’AFDL jusqu’à perdre son célèbre archevêque ce qui est similaire au procès de 100 jours ou l’on a parlé de la trahison de FATSHI contre KAMERHE disaient les bouches politiques enchaine l’artiste.
» je me suis exprimé avec le feu qui a une signification dans la culture africaine. Une grande expression qu’il faut utiliser pour une bonne cause dans l’art qui est également une therapie. »a signifié l’artiste qui garde les preuves de ses performances (preuves d’achat du carburant ainsi que les restes des habits.)
L’art au service de la citoyenneté
Alors qu’il rêvait de devenir volcanologue, c’est finalement dans l’art qu’il trouvera son créneau. Artiste engagé, il s’implique dans la recherche des solutions aux problèmes de sa communauté. Visites dans les orphelinats, distribution des masques aux personnes vulnérables pour lutter contre le coronavirus, etc. Autant d’actions menées par celui qui porte le pseudonyme de Notsif Art. « Il faudrait qu’on trouve une manière de se servir de l’art pour éduquer la population », confie cet ancien conducteur de bateau.
Il compte d’ailleurs lancer « L’Art au service de la citoyenneté », un programme visant à faire des plaidoyers à travers des réalisations artistiques. « Nos aînés utilisent des discours pour communiquer. Malheureusement, avec les discours, ils n’ont jamais réussi à changer grand-chose. Je propose de changer la façon de communiquer et de recourir à l’influence et la créativité des artistes », souligne le jeune homme.
pas deux semaine entrain de oindre le pommade de alloevera