Bukavu : Présentation et réflexion sur la proposition de loi sur l’élevage en RD Congo
Réunit dans un atelier à l’hôtel Horizon ce vendredi 02 février 2024 , les membres du centre des sciences sociales pour le développement africain KUTAFITI ont réfléchi sur le processus législatif de la proposition de loi portant principe sur l’élevage en Rdc.
En collaboration avec Van Vollenhoven Institute for Low Gouvernace and society et Universiteit Leiden; le centre KUTAFITI insiste sur l’importance d’une approche participative, en tenant compte des points de vue de toutes les parties prenantes, pour aboutir à une loi sur l’élevage acceptée par tous.
Dans son exposé, le Professeur Patrick Milabyo, chercheur et secrétaire exécutif de ce centre, a noté un silence de loi dans la réglementation d’élevage en RDC. Il a révélé que l’ancienne loi sous les colons belges de 1930 est applicable jusqu’à ce jour et ne s’adapte plus aux réalités du moment.
Il y a donc nécessité de readapter la loi du secteur d’élevage par des instruments juridiques actualisés afin de résoudre les différends et prévenir les tensions observées dans ce secteur en RDC a conclut le prof MILABYO.
Ce projet initié par l’honorable MOMBUNZA LIBOTOLO Annie, député nationale originaire de la Province du Sud-Ubangi en RD Congo est en relecture au sénat après son passage à l’assemblée nationale.
Les résultats de la recherche présentés au cours de cet atelier ont démontré qu’il faut rendre ce processus beaucoup plus inclusif à ce que la proposition de loi sur la pêche répond à des problèmes sociétales pour contribuer effectivement au développement socio-économique du pays.
Nous voulons une loi qui contribue à la réduction des conflits entre les agriculteurs et les éleveurs en tenant compte des points de vues des éleveurs, agriculteurs, chefs coutumiers, acteurs de la société civile, ont convenu à l’unanimité les participants
Plusieurs amendements seront proposés à qui de droit pour les incorporer dans la proposition de loi.
Les résultats de la recherche ont tiré ses origines sur l’arrêté et l’édit provincial du Sud-Kivu, où il y avait beaucoup de parties prenantes dont les acteurs de la société civile, qui continuent de se présenter comme ne faisant pas partie de ce processus.
Dans les vingt-six provinces de la RD Congo, seulement quelques-unes ont été impliquées dans ce processus