Conflits de Gestion à l’ISDR Bukavu : Une crise éthnique s’annonce alerte le Député Provincial Josué Nepangi
Lors de la plénière du 23 octobre 2024 à l’Assemblée provinciale du Sud-Kivu, le député provincial Josué Nepangi a exprimé de vives inquiétudes concernant la gestion de l’Institut Supérieur de Développement Rurale (ISDR) de Bukavu. Ses déclarations alarmantes mettent en lumière le risque potentiel d’une crise ethnique qui pourrait découler des tensions internes à l’établissement.
Josué Nepangi, élu de Mwenga, a évoqué les conséquences possibles d’une gestion conflictuelle à l’ISDR, notamment en faisant référence à la plainte que le directeur général de l’institut, Emery Muding, a déposé contre des inconnus auprès de l’Agence nationale de renseignement.
Ce geste pourrait, selon lui, exacerber les tensions déjà présentes. Parallèlement, une réunion aurait été contre les membres des comités de gestion Babembe et Barega, qui sont soupçonné comme auteurs d’ un tract circulant au sein de l’ISDR contre la gestion de directeur général EMERY MUDINGA.
« Ils ont été convoqués en masse et les lampions sont en rouge au cas où des arrestations devaient survenir. Une telle situation risquerait d’engendrer des violences ethniques entre ces deux communautés, ce qui pourrait plonger la ville dans l’insécurité », a averti le député Nepangi.
Cette situation a soulevé de vives préoccupations parmi les membres de l’Assemblée. Feston Kabeza, président du bureau définitif de l’Assemblée provinciale, a exprimé son souhait de voir le ministre de tutelle intervenir rapidement pour désamorcer les tensions avant que la situation ne dégénère davantage.
Ces événements soulignent la complexité des relations ethniques et la fragilité de la paix dans la région. Il est essentiel qu’une gestion apaisée et inclusive soit encouragée pour prévenir des conflits qui pourraient avoir des conséquences dévastatrices sur la communauté. La nécessité d’une vigilance accrue et d’actions concrètes pour garantir la sécurité et la cohésion sociale à Bukavu se fait de plus en plus pressante.
Il est impératif que toutes les parties prenantes s’engagent dans un dialogue constructif afin d’éviter l’escalade des tensions et de promouvoir un climat de paix durable.