Fermeture de la Radio Svein à Bukavu : Les députés provinciaux ANANIE LUNANGA et Didier KATEMBERA vont plaider pour la réouverture de la radio Svein

Dans un acte d’engagement vibrant en faveur de la liberté d’expression et du pluralisme médiatique, ANANIE LUNANGA, rapporteur de l’assemblée provinciale du Sud-Kivu, a pris la parole avec passion pour soutenir la réouverture cruciale de la radio Svein, scellé par la DGRAD.

Lors de l’atelier   portant sur les défis  de médias comme garants de la démocratie et de la protection des droits humains en République Démocratique du Congo, tenu le 26 juin 2024à l’hotel Elisabeth, ANANIE LUNANGA a plaidé pour une mobilisation audacieuse de l’assemblée provinciale face aux taxes punitives menaçant la survie des médias locaux.

ANANIE LUNANGA a formulé avec éloquence l’impérieuse nécessité d’un soutien financier accru des membres du gouvernement PURUSI pour préserver la vitalité des services médiatiques. Cette requête résonne comme un appel vibrant à l’unité et à l’action collective en faveur de la liberté de la presse et de la diffusion éclairée de l’information au sein de la province du Sud-Kivu.

Il a également préconisé les médias à entrer en échange avec des ONG qui ont des moyens pour financer les médias et de collaborent avec des banques pour prendre de crédits afin de créer des activités génératrices de revenue.

À travers ces initiatives   audacieuses, ANANIE LUNANGA et ses collègues s’emploient ardemment à tisser les fils d’une démocratie robuste et inclusive, où la voix de chacun peut être entendue et respectée. Leur détermination inébranlable illustre l’engagement profond envers des valeurs démocratiques fondamentales et une quête incessante de justice et de respect des droits humains en République Démocratique du Congo.

Son collègue député provincial   Didier KATEMBERA , qui a pris part à cette activités a salué les avancées significatives des cadres juridiques provinciaux en matière de médias

La directrice de la radio Svein, Madame Judith ASINA, a révélé par la meme occasion que la Direction générale des recettes administratives et domaniales (DGRAD) réclame à sa station une somme allant jusqu’à 7500 dollars américains à sa chaine.

En République Démocratique du Congo, Chaque station de radio est tenue de verser 14 000 dollars par an, en plus de la taxe d’installation exigée par la DGRAD, qui justifie son action en se référant à la nomenclature établie par le législateur national.

Ces taxes sont notamment :

La taxe d’installation ;
La taxe de fréquence ;
La taxe de conformité ;
La taxe de passation des publicités.
Ensemble, elles coûtent 31 000 dollars américains.