Festival UMOJA 2024 : Les choeurs de differentrs paroisses en compétition pour la paix lors de la 3e édition
Festival UMOJA 2024 : Les chorales en compétition pour la paix lors de la 3e éditio
La 3e édition du Festival UMOJA a débuté en fanfare ce samedi 21 septembre 2024 à l’église Saint Egidio, située à Bugabo, dans la commune de Kadutu à Bukavu. Sous l’égide de Juress Musafiri, le fondateur et directeur du festival, cet événement est devenu un symbole de paix et de cohésion sociale. Il offre une plateforme unique où les chorales locales, composées principalement de jeunes et d’enfants, peuvent exprimer à travers leurs voix l’espoir d’unité et de réconciliation pour la région du Sud-Kivu.
La musique, un vecteur de paix
Dès l’ouverture de la première journée, Juress Musafiri a rappelé l’importance de la musique comme outil de rassemblement :
« Nous avons voulu mettre en avant les chœurs de la ville, qui nous offrent de magnifiques mélodies et reflètent la diversité des chants de paix ».
En effet, le Festival UMOJA met à l’honneur la musique comme moyen puissant de véhiculer des messages de paix, de solidarité et d’espoir.
Les chorales issues des trois principales communes de Bukavu — Kadutu, Bagira et Ibanda — ont captivé le public avec des interprétations vibrantes de chants de paix et d’unité. Ces jeunes choristes, à travers leurs performances, ont su créer une atmosphère d’émulation saine, chaque groupe rivalisant d’originalité tout en gardant l’esprit de fraternité.
Un panel de talents variés
La première journée a été marquée par des prestations mémorables, offrant au public une diversité de styles et d’interprétations. Parmi les chorales ayant marqué les esprits figurent :
Le Chœur Merci de Burhiba
Le Chœur Enfants du Congo de Kadutu
Le Chœur Saint Pacifique de Kadutu
Le Chœur des Petits Chanteurs Georges Defour de Karhale
Le Chœur des Anges de Cimpunda
Le Chœur Sainte Famille de Bagira
Le Chœur Sainte Immaculée de Chai, commune de Panzi
Le Chœur Mwanga de la Cathédrale de Bukavu
Le Chœur Saint Jules d’Ibanda
Le Chœur de la Résurrection de Radio Maria de Bukavu
Les Choristes Kimbanguistes, dont la prestation a ébloui l’assemblée
Chacune de ces chorales a su captiver le public par une mise en scène soignée, une harmonie impeccable, et une interprétation émotive, sublimant ainsi les messages de paix qu’elles ont portés.
Un classement mérité
La compétition, bien qu’amicale, a permis d’évaluer les chœurs sur une série de critères techniques et artistiques, incluant l’habillement, le respect du timing, la gestion de la scène, l’interprétation artistique et la discipline des choristes. Voici le classement final des chœurs à l’issue de la première journée :
1. Chœur Georges Defour : 69,1%
2. Chœur de la Résurrection : 66,1%
3. Chœur des Anges : 65,8%
4. Chœur Saint Jules : 64,2%
5. Chœur Sainte Famille de Bukavu : 64,3%
6. Chœur Saint Pacifique : 63,8%
7. Chœur du Congo : 62,5%
8. Chœur Sainte Famille de Bagira : 61,7%
9. Chœur du Messie : 58,5%
10. Chœur Sainte Immaculée : 58,1%
Avec 69,1%, le Chœur Georges Defour s’est imposé comme champion de cette première journée, suivi de près par le Chœur de la Résurrection et le Chœur des Anges.
Le jury, composé de Marcelin Mug Eza, maître de chœur de Saint François Kadutu, Sylvain Masirika Fouguess, et Rusengwa de Goma, a salué la qualité des prestations et encouragé les chorales à continuer sur cette lancée pour les prochaines étapes du festival.
Un message d’espoir pour l’avenir
À l’issue de cette première journée, Juress Musafiri s’est montré ravi du déroulement des événements : « L’objectif de cette journée a été atteint. Nous avons célébré la paix à travers la musique, et chaque chorale a contribué à véhiculer ce message ».
Le festival, qui en est à sa troisième édition, continue de rassembler les communautés autour de la musique, et se profile comme un instrument clé pour promouvoir la réconciliation dans une région encore marquée par les conflits.
Les spectateurs, touchés par la profondeur et l’émotion des chants, ont acclamé la diversité et la qualité des performances.
Loin d’être une simple compétition, le Festival UMOJA s’affirme comme un espace de sensibilisation à la paix, tout en étant une véritable vitrine pour les jeunes talents de Bukavu.
Vers un avenir de paix et de réconciliation
Cette première journée du Festival UMOJA 2024 a montré, une fois de plus, le pouvoir de la musique pour réunir les cœurs.
L’événement devient un tremplin pour la jeunesse de Bukavu, leur permettant de partager leur désir de paix à travers l’art, tout en favorisant le dialogue et la solidarité entre les communautés.
Alors que le festival continue de croître en popularité, il se positionne comme un vecteur de changement durable, non seulement pour la musique locale, mais aussi pour la promotion de la paix dans une région en quête de stabilité.
UMOJA 2024 est ainsi bien plus qu’un simple événement musical ; c’est une célébration de l’unité et de la résilience, portée par les voix prometteuses de la jeunesse congolaise.
L’importance de la compétition dans l’épanouissement des jeunes
Juress Musafiri a conclu en soulignant l’importance de l’émulation créée par la compétition pour l’épanouissement des jeunes :
« La mission de réunir les jeunes choristes dans l’unité des chœurs a été accomplie. Chaque enfant sort grandi, tant sur le plan musical qu’artistique ».
Le festival offre une opportunité unique aux enfants de s’épanouir tout en renforçant les liens entre les différentes communautés de Bukavu, renforçant ainsi l’esprit de paix et de réconciliation que le festival cherche à promouvoir.