RDC : 25 ans après, la Monusco presque chassée définitivement
Par la rédaction.
Dans une adresse au secrétariat général de nations unies consultée par www.bkinfos.net ce 4 septembre 2023; le ministre congolais des affaires étrangères Christophe LUTUNDULA clache des phrases petites mais épineuses contre la mission Onusienne 25 ans depuis la pause de leurs valises au pays de Lumumba.
Puisque le Conseil de sécurité de l’O.N.U n’a jamais voulu tirer les vraies leçons des différents rapports évoqués ci-haut et des réalités sur le terrain, encore moins procéder aux ajustements nécessaires pour traiter le mal à la racine, le constat général est qu’après près de 25 ans de présence en RDC et nonobstant plusieurs dizaines de milliards de dollars américains dépensés, les Missions de l’O.N.U en RDC (MONUC et MONUSCO) n’ont pas réussi à faire face aux rébellions et conflits armés qui déchirent la RDC et la Région des Grands Lacs, ni à protéger les populations civiles.lit -on dans cette adresse.
La République démocratique du Congo pointe le conseil de sécurité de n’est pas s’interroge r sur le bilan de la MONUSCO.
« Globalement, le Conseil de sécurité n’est pas parvenu à promouvoir une dynamique de paix durable, si bien qu’il est permis de se demander à quoi sert actuellement encore la MONUSCO et ce d’autant plus que la haute hiérarchie politico-administrative des Nations Unies elle-même reconnait qu’elle n’est pas capable d’affronter le M23 et l’Armée du Rwanda qui a agressé la RDC, ni de maîtriser les groupes armés qui écument ses provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu. »
Pour le Gouvernement de la RépubliqueD émocratique du Congo, la priorité et l’urgence du moment est la fin de l’agression rwandaise et l’éradication des groupes armés terroristes dont le M23 pour restaurer la paix dans tout le pays, le stabiliser et mettre en œuvre son programme de développement national.
« En tous cas, le rétablissement de la paix est la condition préalable à son maintien. Il est illusoire de prétendre prospérer en matière de maintien de la paix dans un climat de guerre et d’insécurité. » Continue les phrases de cette missive.
La RDC veut le départ de la MONUSCO avant la fin de 2023.
Dans le contexte délétère des tumultes politico-militaires de l’heure, notre Gouvernement estime que l’accélération du retrait progressif de la MONUSCO en ramenant son démarrage de l’horizon 2024 à la fin de l’année en cours (2023), s’impose pour non seulement désamorcer les tensions toujours croissantes entre elle et les populations congolaises et expérimenter d’autres mécanismes de collaboration avec les Nations Unies mieux adaptés aux circonstances du moment, mais aussi consolider le partenariat avec l’O.N.U. pour la paix sur base des besoins et priorités de la RDC. expliqué le ministre CHRISTOPHE LUTUNDULA.
» Quoiqu’il en soit, il est illusoire et contreproductif de continuer à s’accrocher au maintien de la MONUSCO pour restaurer la paix en RDC et stabiliser celle-ci. » souligne la lettre déjà envoyé à Antonio guterres.
Le Gouvernement congolais demande au Conseil de sécurité d’instruire le Secrétariat Général de l’O.N.U ainsi que toutes les institutions du système onusien concernées de signer et d’appliquer, sans dilatoire ni faux fuyant, le plan de transition révisé de la MONUSCO dans la perspective du démarrage de son retrait à la fin de l’année en cours (2023).
Le pays de FELIX TSHISEKEDI propose des moyens rapide même pour s’éloigner des forces Onusiennes.
Dans ce cadre, il est nécessaire qu’au minimum certaines activités préparatoires soient mises en chantier. Il s’agit notamment de:
1. L’élaboration par l’État-Major Général des Forces Armées de la RDC (FARDC) et le Commandement des Forces de la MONUSCO du plan de désengagement et du chronogramme du retrait progressif des troupes onusiennes ;
2. La définition des modalités pratiques de transfert graduel des activités entre la MONUSCO – les Agences – les Fonds – les Programmes de l’ONU – le Gouvernement,
3. La diminution progressive des effectifs de la MONUSCO;
4. L’élaboration conjointe par le Gouvernement et la MONUSCO de la feuille de route opérationnelle de la transition.
Par ailleurs, le Gouvernement de la RDC sefélicite du soutien du Secrétaire Général de l’O.N.U. au retrait accéléré de la MONUSCO.
Il tient à préciser qu’il n’est nullement question
de précipiter le départ de la MONUSCO du Congo, encore moins, de divorcer d’avec l’ONU.
» Bien au contraire, notre Chef de l’État, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et notre Gouvernement attachent la plus grande importance aux bonnes relations avec PO.N.U qu’ils considèrent comme un partenaire incontournable à la restauration de la paix en RDC et à son développement socioéconomique. Ils restent convaincus que c’est dans la compréhension mutuelle, l’harmonie, la sincérité que la MONUSCO partira. » conclut le document de plus de 6 pages.