RDC : Des bus neufs de Transco n’ont pas des routes à MBUJI-MAYI(Chronique de BABUNGA WATUNA)
Le gouvernement cherche à étendre cela dans certaines provinces. Sur ces photos, des bus sont en train d’être acheminés vers la province du Kasaï Central, notamment dans la ville de Mbuji Mayi. Comme vous tous, mon ego est très flatté par le fait que certaines provinces peuvent afin disposer de bus TRANSCO. Comme tout congolais, j’en suis fier : je laisse ainsi parler mon cerveau droit, mon côté émotionnel.
Mais comme penseur en herbes, ça déclenche en moi certaines questions et des réponses à ce que nous sommes ou ce que nous sommes « devenus » et ce que nos petits-enfants risquent d’ÊTRE (je laisse parler mon cerveau gauche, le côté rationnel).
Cependant, être trop émotionnels et n’être souvent que ça dans les grands moments nous a joué et continue de nous jouer des sales tours; nos aînés de ces 100 dernières années, et aussi nous-mêmes aujourd’hui, avons souvent eu du mal à REGARDER / PENSER FROIDEMENT les choses telles qu’elles sont afin de mieux proposer des solutions, en utilisant notre Raison.
Ce piège concerne, bizarrement, aussi nos élites et nos intellectuels… même certains de nos grands professeurs dans les universités.La question « QUI VA SAUVER QUI? » reste d’actualité donc jusqu’en ce 21è Siècle. Acheter des bus neufs et les acheminer en province constitue des accomplissements très louables et utiles pour un pays en termes de branding (image de marque), à condition que le reste (ce qu’on ne voit pas) suive.
D’une manière imagée, disons que c’est bien qu’un père et mère soient toujours bien sapés avec des vêtements de grosses marques, MAIS c’est encore mieux de s’assurer que leurs enfants mangent bien, que la famille est financièrement épanouie et est en bonne santé. Si on a les trois, tant mieux. C’est ici que nos élites et dirigeants sont en train de fauter plus par ignorance que par volonté.
Il nous faut un nouveau logiciel de pensée, afin que nos priorités soient focalisées sur les CHOSES QUI DURENT !!!Je suis de plus en plus conscient qu’il est probable que ni mes enfants ni moi-même ne finissions la vie au Congo, raison qui fait que je suis déterminé à ce que nous puissions laisser, toi, moi et d’autres qui y croient, QUELQUE RICHESSE IMMATERIELLE pour demain, dans notre pays trop orgueilleux, qui me semble orphelin de la sagesse de par ses élites, et donc qui reste loin des solutions pour qu’il s’en sorte.
C’est comme si le pays se plaît désormais de nager « dans la merde ».Permettre au pays d’avancer à travers nos petites actions via les idées, ainsi que leur circulation et ancrage à long terme, NOUS EN SOMMES CAPABLES. Le christianisme n’est pas devenu tel en un jour, ni en un an…
les Actes des Apôtres nous apprennent que cela a été un long parcours. Il en a été de même dans la circulation de toute idée positive pour l’humanité. Il faut juste garder la constance… et je crois que nous y arriverons. Enfin, retenez-le : On peut changer les choses sans nécessairement faire de la politique sur terrain, tout comme il y a moyen de placer en politique des personnes qui ont été inspirées par nos valeurs positives.
