RDC/ ITURI : La Division provinciale de la fonction publique à BUNIA interdit aux femmes le port du pantalon au bureau
Par Marcelin MUDERHWA
La Division provinciale de la fonction publique de la ville de BUNIA a récemment publié une directive interdisant aux femmes, agents ou fonctionnaires de l’État, de porter des pantalons au bureau.
Cette décision, prise en application du Décret N° 24/09 du 17 Février 2024 portant Règlement d’Administration relatif à la Discipline, vise à renforcer les standards de politesse et de décence dans le milieu professionnel.
J’ai honneur de porter à votre connaissance, conformément aux prescrit du Décret-loi N° 017/2002/du 03 octobre 2002 portant code de conduite de l’agent public de l’Etat à ses articles 1 et 2 relatif à l’éthique professionnelle et au lutte contre les antivaleurs dans les milieux socio-professionnels; le Décret N° 24/09 du 17 Février 2024 portant Règlement d’Administration relatif à la Discipline à son article 16 qui martèle sur la Politesse, il est interdit à tout Agent du sexe Féminin, le port de Pantalon et autres habits portant attentant à la pudeur au Bureau. lit-on sur le communiqué parvenu à www.bkinfos.net
Cette mesure, qui entrera en vigueur dès sa publication, s’inscrit dans le cadre plus large du respect de l’éthique professionnelle et de la lutte contre les antivaleurs au sein des institutions publiques. Conformément à l’article 16 de ce décret, tout agent de sexe féminin est désormais tenu de respecter cette interdiction sous peine de sanctions disciplinaires.
Le Chef de Division Provinciale de la Fonction Publique, Jean de Dieu AANZO ABIZO, a rappelé que la Fonction Publique dispose du pouvoir disciplinaire sur l’ensemble des agents de carrière des services publics de l’État, et que toute violation de cette instruction sera sévèrement réprimandée.
Cette décision a suscité diverses réactions au sein de la communauté des agents de la fonction publique, certains la soutenant comme un moyen de promouvoir une image professionnelle adéquate, tandis que d’autres expriment leur désaccord face à ce qui est perçu comme une restriction des libertés individuelles.
Il est à noter que cette directive s’inscrit dans le cadre d’une série de mesures prises pour améliorer la conduite et le professionnalisme au sein de l’administration publique, dans un souci constant d’amélioration des services rendus à la population.