Révision de la Constitution en RDC : la cellule Ndendere de l’UDPS appelle les Congolais à être prêts pour le référendum
La Cellule de Ndendere de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) Tshisekedi, de la section d’Ibanda à Bukavu, a pris position sur le débat autour de la révision constitutionnelle en République Démocratique du Congo ce dimanche 10 novembre 2024. Sous la direction de Jules Kahasha Mbengue et de leur président fédéral, l’ingénieur Guillaume Irenge Kalumuna, les membres de la Cellule affirment la nécessité d’un débat objectif, sans divisions, afin de préserver l’unité nationale. Cette prise de position s’inscrit dans un contexte où la scène politique est scindée entre partisans d’une réforme et défenseurs du statu quo.
Selon la Cellule, l’intensité des discussions actuelles résulte en partie d’une interprétation politisée de la Constitution, plutôt que d’un examen des principes fondamentaux.
Les membres de Ndendere estiment qu’il est essentiel d’aborder le texte de la Constitution en évitant une vision manichéenne, qui réduit le débat à des visions antagonistes. Pour eux, la Constitution devrait être perçue comme un socle flexible, capable d’évolution selon les aspirations du peuple, et non comme un instrument figé servant des intérêts partisans.
La Cellule invoque également l’esprit d’ouverture prôné par le Pape François, qui dans Evangelii Gaudium rappelle que personne n’a le monopole de l’interprétation de la réalité sociale.
Dans ce sens, elle plaide pour une révision de la Constitution qui prenne en compte l’article 218, permettant des amendements adaptés aux réalités actuelles de la RDC, tout en respectant l’article 219 qui interdit toute réforme en situation de crise. La Cellule considère que seul un référendum, où le peuple serait l’ultime décisionnaire, pourrait légitimer une révision en toute démocratie.
La Cellule de Ndendere encourage le président Félix Tshisekedi à poursuivre ses efforts pour l’amélioration des conditions de vie de ses concitoyens. Elle propose que la future commission ad hoc inclue dans son projet une harmonisation des salaires pour l’ensemble des fonctionnaires, afin de réduire les disparités et de promouvoir une justice sociale véritable.
Par cette démarche, la Cellule souhaite contribuer à un avenir où la Constitution répond aux besoins évolutifs de la nation tout en garantissant l’équité pour tous les citoyens.