Sud-kivu : 458 cas de tueries ont été répertoriés du 13 Janvier 2023 au 13 janvier 2024
Des chiffres alarmants ont été révélés par la Société civile des Compatriotes congolais dans son rapport sur le monitoring sécuritaire de la province.
Avec 458 cas de tueries, 290 cas de kidnapping et 159 cas de viols enregistrés en un an, l’état de sécurité est préoccupant. Des actions urgentes sont nécessaires pour protéger la population.
Ce rapport a été publié ce samedi 13 janvier 2024 par le Coordonnateur de cette structure citoyenne Kelvin Bwija et une copie est parvenue à la Rédaction de www.bkinfos.net
D’après ce document, le territoire de Fizi occupe la première place avec 119 cas de tueries suivis du territoire d’Uvira avec 68 décès.
Le territoire de Mwenga et d’idjwi occupent là 3e place avec chacun 50 cas de tueries. Dans le territoire de Walungu 40 cas ont été enregistrés, 38 cas à Kabare, 30 cas à Kalehe, 28 à Shabunda, 20 dans la ville de Bukavu et 15 dans la ville d’Uvira.
La société civile des compatriotes congolais n’a pas précisé dans ce document si ces chiffres seraient répertoriés pour les cas de tueries par balles, par machettes, par accident de circulation routière ou par les catastrophes naturelles, mais a indiqué que la situation sécuritaire était très alarmante sur toute l’étendue de la province dirigée par Théo Ngwabidje en 2023.
Pour les cas de kidnapping, la SOCICO-RDC signale que le territoire de Fizi est encore sur le premier rang avec 70 Cas d’enlèvements, suivis du territoire de Mwenga avec 50 cas.
Le territoire de Shabunda a enregistré 48 cas, le territoire d’Uvira 35 cas, Kalehe 23 cas, la ville de Bukavu 21 cas, Idjwi 14 cas, Walungu 8 et la ville d’Uvira 6 cas.
En ce qui concerne les cas des viols, notre source fait savoir que le territoire de Fizi bas record avec 32 cas des filles et femmes violées au cours de l’année 2023.
Le territoire de Kalehe vient sur la seconde place avec 25 cas, Kabare 19 cas, la ville de Bukavu 18 cas, le territoire d’Uvira 15 cas, Walungu 13 cas, Mwenga et Idjwi 10 cas chacun, Shabunda 12 cas, et la ville d’Uvira 5 cas.
Dans ce document Kelvin Bwija parle aussi des cas d’infiltration, de prisonniers libérés, des cas de vols et justice populaire, des seigneurs de guerre capturés et libérés, des maisons emportées par les eaux de pluie, des tracasseries aux barrières ainsi que les cas des enfants mineurs enregistrés ou associés aux groupes armées.
Suite à ce bilan sombre, le coordinateur de la société civile des compatriotes congolais a profité cette occasion pour demander aux autorités locales et la Monusco de multiplier les stratégies, en vie de sécuriser les citoyens et leurs biens pour un développement de plus en plus remarquable dans la province du Sud-Kivu.