Sud-kivu : Des membres des confessions religieuses contre la justice populaire des présumés sorcières
La sorcellerie a pris de l’ampleur de la communauté du sud Kivu à cause de fausse prophétie ont également reconnu les membres des confessions religieuses lors d’un atelier d’échange organisée par AFEM du 29 au 30 Mars 2023 à Bukavu.
La plupart des participants ont reconnu pour l’occasion que des victimes accusées injustement sans preuves sont humiliées, dénudées lynchées et brulées vives sans aucune assistance, leurs cases sont détruites.
« Nous demandons au gouvernement de mener des enquêtes approfondies afin d’arrêter et de sanctionner les auteurs des accusations de sorcellerie dont souvent la femme ressort victime » a dit Abée Julbert bwalibuduge de l’archidiocèse de Bukavu.
Les représentants des confessions religieuses ont aussi recommandé des sensibilisations de masse dans leurs différentes églises dans le cadre de la lutte contre les accusations de sorcellerie dont sont victimes les femmes.
» Identifier les auteurs des différentes accusations de sorcellerie et les sanctionner conformément à la loi. » a reconnu à l’unanimité.
L’association des Femmes des Médias quant à elle, a recommandé aux leaders religieux de s’approprier cette lutte, et ainsi prôner l’équité du genre au sud kivu en général, dans la ville de Bukavu en particulier.
Cet atelier de deux jours des leaders religieux qui portait sur la problématique des femmes accusées de sorcellerie s’inscrit dans le cadre du projet : « Promotion des droits des femmes au Sud-Kivu à travers les actions de prévention et de lutte contre les violences sexuelles et basées sur le genre pour la consolidation de la paix » réalisé par AFEM avec l’appui de GIZ.
Des leaders de différentes confessions religieuses pendant deux jours, ont réfléchis sur comment mettre fin à cette pratique qui freine l’épanouissement de la femme dans tous les domaine.
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