Sud-kivu : Le gouverneur PURUSI fait 10 commandements aux exploitants miniers étrangers et congolais
Avec la Cellule de Communication du gouvernorat
L’autorité provinciale du Sud-Kivu a averti les exploitants miniers et leurs collaborateurs contre la mafia dans le secteur minier ce 30 juillet 2024 à l’hôtel New Riviera de Bukavu.
Jean-Jacques PURUSI, entouré de ses ministres provinciaux et de son vice-gouverneur, a averti que c’est pour briser la malédiction du secteur minier dans la province.
Le natif de Katana a fait 10 injections qu’il veut voir incessamment sur des terrains, que ce soit pour le congolais comme pour des étrangers qui exploitent le sous-sol congolais.
Ouvrir un bureau de représentation au Sud-Kivu, à Bukavu et des sous-bureaux dans les territoires d’exploitation, avec un personnel composé des citoyens congolais et étrangers qui y travaillent ;
2. Les entreprises et coopératives minières du Sud-Kivu doivent s’engager et accepter de contribuer à la réhabilitation des routes, car, pour le gouverneur du Sud-Kivu, c’est inconcevable que pour accéder dans les territoires à vocation minière, il faut passer par d’énormes calvaires alors que ces derniers produisent, malheureusement que pour le compte des entreprises ministères, des millions de dollars ;
3. Aussi, ces entreprises minières doivent respecter le cahier de charge de la population locale en terme de redevance sociale, notamment la construction des bonnes écoles, des hôpitaux, et autres. La politique du gouverneur de province dans ce secteur veut que ces entreprises veillent au respect du code minier congolais et éviter toute sorte de mascarades dans l’exécution des cahiers de charge qui seront désormais évalués par une commission d’experts selon le chiffre d’affaires de chaque entreprise ;
4. Désormais, à chaque société, l’État congolais, via le gouvernement provincial, va donner une étendue de terre en fonction du chiffre d’affaires de la société où sera cultivée obligatoirement la nourriture en vue de répondre à la politique de lutte contre la dépendance alimentaire que poursuit le gouverneur Jean-Jacques PURUSI SASIKI dans le domaine agricole.
5. Appuis à la réhabilitation des ponts, chaussées et autres infrastructures de base via la Société provinciale des infrastructures qui sera mise sur pied dans les mois à venir.
Le gouverneur de province a regretté l’état de délabrement du pont Ulindi qui a été détruit à cause d’un tonnage insupportable des engins des entreprises minières.
6. Les entreprises minières du Sud-Kivu devront se soumettre à la signature d’une charte de protection de l’environnement en vue de répondre à la lutte contre le réchauffement climatique ainsi qu’à la protection de la vie sur terre.
7. Tous les sites miniers de la province doivent être accessibles aux autorités compétentes à tout moment ; si non, seront saisis les équipements des entreprises qui violeront cette règle et mis à la disposition de la justice tous les responsables qui auront à empêcher des missions d’État ou de contrôle sur leurs sites.
Il sera souvenu à la mémoire de la population du Sud-Kivu qu’en son temps, un gouverneur et son ministre provincial des mines avaient été interdis d’accéder dans un site minier. Pour le Gouverneur Jean-Jacques PURUSI, ces genres d’événements ne doivent plus se répéter.
8. Contribuer au financement d’une brigade civile minière chargée de l’assainissement composée des jeunes payés par des entreprises minières qui exploitent au Sud-Kivu.
9. Il est désormais interdit aux entreprises minières d’acheter le carburant, le lubrifiant, la nourriture, les graviers et autres intrants à l’étranger. Avec la FEC, le gouvernement provincial va y veiller. Cela ne sera autorisé que si et seulement si la Commission d’experts miniers l’aura autorisé.
10. Toutes les entreprises minières opérant au Sud-Kivu doivent se soumettre au payement des taxes de l’État au niveau du territoire, de la province et au niveau national.
Le gouverneur de province Jean-Jacques PURUSI SADIKI a interpellé les citoyens congolais qui couvrent les étrangers sous les contournes, coopératives ou même entreprises.