Sud-Kivu : Plus de 258 maisons touchées par des fissures d’origines inconnues
Dans le sous-village de Cirambi lori à Buhozi vers Kabare sud dans le territoire de Kabare au Sud-Kivu à l’est de la République démocratique du Congo, 258 ménages ont été identifiés par le chef du milieu, touchés par des fissures d’origines inconnues selon eux qui s’allongent à plus d’un kilomètre carré.
Certains habitants ont même quitté leurs maisons, justifiant les pires qui les attendent.
On s’est réveillé sur cette catastrophe dont l’origine reste inconnue sous nos yeux. Dans les histoires de ce milieu, personne n’a déjà vu ceci et n’en sait dire mot, s’est étonnée une maman victime du drame avec la main sur la joue.
En plus des maisons fissurées, deux écoles (école primaire SINELAC et NAKABINDA) et 7 églises sont également touchées et non fréquentées.
On ne connait rien de tout ceci, on pensait que c’était la rivière KAMAGEMA qui était à l’origine de ce glissement de la terre, car le long de la rivière, des maisons qui connaissent des fissures nécessitent le déplacement des propriétaires, mais finalement, c’est tout le village qui est touché et pas d’expert jusque-là pour nous expliquer l’origine et comment se comporter. Certes, la peur a envahi certains parmi les habitants qui ont trouvé refuge dans les maisons d’accueil. Des élèves de deux écoles touchées sont à la maison jusqu’à présent. On a vu le vice-gouverneur passer ici et le mwami Kabare. Mais rien comme solution jusque-là, rapporte monsieur Bahati NDAGANO, chef de sous-village CIRAMBI LORI de Buhozi.
Sur place, des curieux viennent assister aux démolitions des maisons afin de récupérer certains matériels pour réutilisation, tandis que d’autres passent cette catastrophe en business.
J’ai rencontré le propriétaire de cette parcelle où il avait des maisons déjà démolies avec qui on a passé du bon temps. Je l’ai payé les pierres de la fondation et du pavement de sa maison, car j’en aurai besoin pour construire un mur chez moi. L’argent qui l’a gagné (peut-être que ça l’aidera dans ce moment difficile) nous a confié un monsieur dont nous gardons l’anonymat.
Ces fissures ont créé des trous béants et s’allongent du jour au lendemain dans les milieux, rapporte le chef du village.
Certaines victimes disent être propriétaires terriens avec l’acte de vente comme preuve de possession de la terre et rares ont des certificats de propriété parmi elles, car leur terre reste avec la qualité des terres coutumières héritées de leurs parents, selon nombreuses parmi les victimes.
Ils réclament la relocalisation de leur milieu pour éviter des victimes et entrent dans la politique d’agrandissement de la ville de Bukavu.
