31 ienne journée africaine des écrivains : « C’est difficile de vivre de l’écriture en RDC.  » Faustin MULIRI.

Faustin MULIRI, journaliste, poète et écrivain, partage ses préoccupations pour l’avenir des écrivains en République démocratique du Congo à l’occasion de la 31e journée des écrivains africains.

En tant que journaliste littéraire spécialisé dans la communication pour le changement de comportements à travers la radio, il rappelle que le métier d’écrivain est une profession à part entière en RDC malgré de nombreux défis.

« Beaucoup de gens ne lisent plus en raison du coût élevé des livres, les auteurs ne sont pas protégés par la SOCODA en termes de droits d’auteur en RDC, les éditeurs sont très sélectifs avant d’investir leur argent, et les livres ne sont plus achetés comme avant », a déclaré Faustin MULIRI à la presse.

Selon l’auteur de l’œuvre littéraire « Ce que le monde me cachait », de nombreuses informations précieuses se trouvent dans les livres, mais les habitants ne les découvrent pas car ils ne lisent pas.

Très peu de Congolais lisent des livres qui traitent des conflits entre la RDC et le Rwanda, des massacres de Léopold, ou de l’émergence des conflits en Afrique. Ces informations ne sont pas diffusées à la télévision, mais elles sont écrites dans les livres. Si les gens étaient informés, ils sauraient également comment…

La Journée internationale de l’Écrivain africain permet non seulement de rendre hommage à tous les illustres Hommes de lettres du continent, mais aussi de mettre en lumière toutes les difficultés auxquelles ils sont confrontés. »