Dossier Mbobero: Marie Olive LEMBE pose ses conditions aux habitants avant de revisiter les limites de la concession.
Les limites de la concession de mbobero appartenant à la famille de ex président Joseph Kabila seront revisités bientôt pour une dernière entente avec les habitants.
Cette annonce a été faite le mercredi 25 novembre 2020 par une délégation dépêchée par la première dame honoraire aux habitants qui revendiquaient jusqu’aujourd’hui leurs parcelles enfermées dans la concession Hongo.
‘’Nous sommes envoyés ici par maman, pour vous annoncer le message de Marie olive Lembe kabila qui veut la paix avec vous tous qui sont restés entrain de revendiquer des parcelles dont elle veut revisiter ses limites’’ a dit Henri Kitenge, Directeur de cabinet de madame Olive Lembe Kabila en séjour à Bukavu;
Le directeur de cabinet continue aux habitants que même si la femme de Joseph Kabila veut la paix, elle a quand même posé ses conditions.
‘’ Maman m’a exhorté de prendre langue avec vous et qu’on se mette d’accord sur un accord de principe qui dit ceci. Si une fois elle ouvre la revisitation de ses limites, est que ses documents justifient qu’elle est au delà de ses limites, elle va reprendre même le quelques hectares qu’elle a donné de sa bonne volonté à certains habitants prmi vous. Loin de là, si elle trouve qu’elle la dépasse ses limites elle va carrément replier pour vous laisser les hectares occupés’’ a conclu maitre Jean-Claude Zihalirwa l’avocat de la famille KABILA.
Sur place à Mbobero dans une clôture limitant l’institut Sainte- Anne et la concession KABILA, les deux parties se sont convenues qu’une équipe mixte composée des techniciens géomètres indépendants d’un côté et des techniciens des services étatiques de Cadastre, affaires foncières, urbanismes et habitants de Bukavu ,walungu et kabare sera implantée prochainement pour revisitation de limites concernés afin de sortir un document qui va departager les parties.
Au total, 250 maisons ont actuellement été démolies, poussant des milliers des villageois, dont des femmes et des enfants à vivre sans abris dans des conditions humanitaires déplorables, selon la NDSCI.
Janvier BARHAHIGA