Etat de siège en ituri et Nord-Kivu : La coopération militaire RDC – MONUSCO tombe-t-elle caduque.?

Etat de siège en ituri et Nord-Kivu : La coopération militaire RDC – MONUSCO tombe-t-elle caduque.?

L’annonce de l’état de siège dans deux provinces de l’est de la république démocratique du Congo parait mettre l’opacité sur l’accord militaire régissant la république démocratique du Congo et son partenaire militaire de nations-unies qui est la MONUSCO.

Depuis son annonce du 30 Avril 2021 en pleine conseil des ministres le président de la république Felix TSHISEKEDI est resté catégorique suite à cet état de siège qui ramasse automatiquement le pouvoir civil des gouverneurs au profit des gouverneurs militaires et vice-gouverneurs issus des rangs de la police

Un calme serein règne dans les couloirs de la mission onusienne. Ce calme est –il une manière d’étudier les tactiques d’adaptations et des éventualités  de la coopération militaire que bénéficie la RDC ? ou bien carrément comprendre que dans un vrai état de siège aucune force étrangère épaule l’armée loyaliste même si les claises sont paraphée ? et les clauses tombent t-elles automatiquement caduque ?.

Ces interrogations reviennent de ceux-là qui observent de loin les tactiques d’interventions de la mission onusienne auprès des Fardcs qui normalement n’a pas donné des resultats attendus sa place dans un état de siege aussi ne sera pas bien definit dans l’urgence.

Mais le défis de cet état de siège reste la logistique aussi longtemps que le pays de Lumumba a bénéficié pendant plus de 20 ans certains des avantages venus des forces onusiennes ainsi que le renseignement militaire.

Ces mesures sont temporaires, l’état de siège devrait durer un mois et être renouvelé tous les 15 jours.

Dans son message, le président Tshisekedi a dit être engagé à trouver « une solution définitive à la situation inacceptable » de l’Est. « Aucun Congolais ne devrait rester indifférent », a déclaré Felix TSHISEKEDI. Il a également assuré avoir instruit le gouvernement pour que les forces de sécurité bénéficient de tout le soutien logistique nécessaire aux opérations.

Le deuxieme defis, c’est la justice militaire qui sera appelée à juger tous les crimes dans ces deux provinces. Les immunités accordées aux officiels seront suspendues pendant cette période, a-t-on également appris à travers ces ordonnances.

Les ordonnances ont été lu sans parler de la coopération militaire entre les fardc et la MONUSCO qui date de 2016 lors de la gouvernance d’Atama TABE comme ministre de la défense en Rdc.

« Nous avons signé cet accord de coopération pour la reprise de la coopération militaire » dans le but de pacifier l’est du pays, instable depuis 20 ans et où des dizaines de groupes armés locaux et étrangers sévissent pour des raisons ethniques, foncières ou économiques, explique à a la presse en 2016  le ministre congolais de la Défense à l’époque, Crispin Atama Tabe.

Lune de miel pour la Monusco qui était fin mandat et qui rêvait traquer la rébellion hutue rwandaise des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) pendant longtemps.

Durant cette période la Monusco ne devrait qu’apporter un appui logistique, et un appui même au front (…) chaque fois que le besoin se fera sentir », souligne le ministre, qui a signé l’accord avec David Gressly, le numéro deux de la Monusco, qui représentait le chef de Mission aussi à l’époque, Maman Sidikou patron de la MONUSCO à l’epoque.

La monusco qui doit à la rdc la traque de tous les groupes armés évalués d’ailleurs à plus de 122  selon les derniers chiffres avancés par le barometre du kivu au debut de 2021

A l’époque le ministre de la défense  Crispin Atama Tabe évoque en premier lieu la rébellion ougandaise islamiste des Forces démocratiques alliées (ADF), accusée d’avoir massacré environ 500 personnes dans le territoire de Beni, au Nord-Kivu. « Ensuite viennent les FDLR » et, quant à la myriade de groupes locaux, « on enregistre beaucoup de redditions », assure le ministre, selon qui le problème devrait être éradiqué « rapidement ».

Malheureusement plus de 5 ans après les atrocités ses sont plutôt multiplie en lieu et place d’être éradiqué.

En pleine conférence hebdomadaire de la MONUSCO et la presse congolaise ce mercredi 5 mai 202; la patronne de la MONUSCO en RDC ; Bintou KEITA a annoncé qu’elle est en attente de la demande des autorités congolaises pour le soutien de la part de la MONUSCO pendant l’état de siège matière qu’elle a abordé avec le président Felix TSHISEKEDI lors de leurs échanges du 4 mai 2021 .

La discussion entre le Chef de l’Etat et la Représentante spéciale a porté sur les attentes des autorités en matière de soutien de la part de la MONUSCO afin de restaurer la sécurité dans les deux provinces, ainsi que sur la nécessité de protéger les droits fondamentaux des populations dans la mise en œuvre de l’état de siège », poursuit le compte-rendu.

Rédaction.

Janvier Barhahiga

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