Médias : La vue du Dr MUKWEGE sur le fonctionnement du media officiel de la RDC.
La diffusion des programmes de la radiotélévision nationale congolaise RTNC attire l’attention du prix Nobel de la paix 2018 qui a donné ses orientations et son point de vue au ministre Patrick MUYAYA lors de son passage à l’hôpital de Panzi , le Mercredi 23 juin 2021.
Devant la presse après débriefing avec le ministre, l’homme qui répare les femmes a signifié ses inquiétudes.
‘’Je (dr Denis MUKWEGE) crois que les médias publics doivent normalement donner des orientations nationales, doivent informer sur comment la population doit se comporter. Aujourd’hui on a des médias qui rapportent n’importe quoi ce qui rend notre travail des médecins un peu difficile.’’
Dr Denis MUKWEGE regrette que la chaine nationale ne donne pas la ligne directrice à suivre comme media officielle.
‘’Je crois que nous avions besoin d’un media officiel qui donne la ligne de conduite aux habitants ce qu’il faut suivre par la population. Et si ces médias manquent on laisse la place aux fakenews et chacun fait ces fakenews en fonction de ses intérêts personnel et pas en fonction d’intérêts nationaux.’’
La sous-estimation du travail d’un media officiel plonge les Congolais ; a allé suivre des informations dans les voies illégales selon le prix Nobel de la paix 2018.
‘’ On peut sous-estime ce secteur de media mais c’est une erreur grave. Quelqu’un qui vit dans la forêt équatoriale doit savoir ce que le gouvernement fait et veut mais aujourd’hui nous avions des informations via les réseaux sociaux qui ne sont pas des voies légales.’’
L’homme qui répare les femmes (cfr film de Thierry MICHEL) a par la même occasion regretté la manière dont la communication sur la vaccination contre covid-19 créer confusion de communication au pays de LUMUMBA.
‘’L’exemple est du domaine de la santé avec covid-19 ; ou chacun donne sa version comme il le veut par rapport à la vaccination. Tous les efforts que nous menons ; sont sapés par les médias sociaux qui émettent de fakenews oubliant que la vérité du traitement revient d’office aux médecins.’’
Rédaction
