BUKAVU : Plus de 300 cas de grossesses non désirées chez les filles mineurs enregistrés durant la période COVID -19 (enquêtés)
L’organisation Mwanamke Kesho qui travail pour la promotion et la protection de la femme vient de répertorier plus de 300 cas de grossesses auprès de jeunes filles mineurs après une enquête menée pendant la période de covid-19 entre juin et août 2020.
Ces résultats d’enquêtes menées dans 104 formations sanitaires, 110 ménages et 124 pharmacies de 3 communes de la ville de Bukavu vient d’être présentés à la presse locale le vendredi 4 septembre 2020.
Parmi les cas répertoriés, on note 50% soit plus de 154 personnes qui reconnaissent avoir couché avec un homme connu.
« Sur 110 ménages enquêtés, 90% ont déclaré avoir une fille mineure et pourtant 51% de filles victimes sont des élèves. 49 % seulement de victimes n’étudient pas le temps que 59 % ont enregistré des grossesses chez leur filles qui vont à l’école » Cette enquête qui a duré plus de trois mois.
Dans l’esprit de cette enquête, on attribue la faute à l’absence des fermetures d’écoles, l’inexistence des lieux de loisir, le niveau de violence familiale, le viol sexuel ainsi que le travail de sexe pour subvenir aux besoins alimentaire.
« 90% de ménages enquêtés avouent que le confinement suite à la pandémie de coronavirus, est la cause majeure de l’augmentation de grossesses chez les jeunes filles tandis que 70% leur grossesses surviennent à l’absence de parents à la maison ». a reconnu Grâce Maroy coordonnatrice de l’organisation Mwanamke kesho.
Cette même étude menée grâce au cabinet sanni ayinin de Benin, reconnait que le nombre de ventes de tests de grossesses, a quintuplé loin de l’année 2019 dans les pharmacies de Bukavu suite aux sollicitations,
L’étude de l’organisation Mwanamke kesho avait pour objectif d’évaluer l’incidence de grossesses précoces pendant la période de covid-19 dans le 3 communes de la ville de Bukavu.
Biganiro LASHA