Sud-kicu : « 60% de la population congolaise croit à la sorcellerie. » Selon ministre provincial de l’intérieur.
Les femmes accusées de sorcières sont souvent brûlées, torturées, humiliées en publique, séquestrées et parfois contrainte à l’exil.
C’edt bien ce qu’a annoncé le ministre provincial de l’intérieur au sud-kivu l’atelier organisé à Bukavu le 1 au 2 mars 2021 par AFEM, CAFCO avec l’appui technique d’Internews avec le financement de DFID.
Le ministre provincial de l’intérieur, Lwabanji Lwasingabo déplore la recrudescence des cas présumés de sorcellerie chez la femme, ce qui accentue l’oppression envers la femme et les violences basées sur le genre.
celui-ci fait savoir que le gouvernement va s’impliquer davantage pour punir des auteurs.
Un atelier qui rentre dans le cadre du projet : « Appui aux réseaux des femmes pour diriger la prévention des conflits » mis en œuvre par
le ministre provincial de l’intérieur et sécurité a mentionné que
» Ces accusations sont fondées sur des mensonges, qui véhiculent et favorisent des violences basées sur le genre, ainsi conduisent à l’exclusion sociale des femmes. ces cas sont à l’origine de meurtre et tortures chez la femme. Dans un sondage récent organisé par des organisations régionales, indique que 60% de la population congolaise croit à la sorcellerie. » renseigne le ministre LWASSI NGABO.
Au de la de la femme des albinos et enfants sont aussi parmi des victimes d’accusation. Des femmes victimes sont souvent des femmes sans soutien, abandonnés par la société.
La plupart des accusations sont fondées sur des facteurs subjectifs et supertitieuse ; de l’image de la femme, qui y serait associe.
Ces accusations détruisent la cohésion sociale, sont à la base des conflits communautaires et de justice populaire.
Le ministre provincial de l’intérieur au sud-kivu indique que le gouvernement provincial est ouvert aux plaintes qui pourront faciliter l’arrestation des auteurs de ces violations des droits humains, et qu’il y a développement sans application de la justice.
Des recommandations constructives des participants pour permettre au gouvernement provincial de prendre des mesures spécifiques pour stopper ces cas d’accusation de sorcellerie des femmes et la justice populaire.
Janvier BARHAHIGA