Sud-kivu : » Il faut une thérapie adaptée à la population pour éviter la justice populaire. » dixit Patrice LWABAGUMA
La justice populaire bat un record depuis plus d’une année dans la province du sud-kivu où les habitants en colère décident colériquement à mettre fin à la vie de présumés voleurs; et sorciers pour ne citer que ceux-la.
Pour le seul mois de Janvier 2021 plus de dix cas ont été répertorié les acteurs de la société civile à Kabare, Idjwi et la ville de Bukavu.
» La justice populaire est le mécontentement de la population exprimée par rapport à toute une grave violation de droit de l’homme qu’elle subisse. Cette justice populaire est aussi le regret du relâchement de malfrants qui sans être punis ni condamnés se retrouvent quelques jours après leur détention dans le milieux de crimes malheureusement les resultats de ce desespoir amenent les habitants jusqu’à les brûler vifs ou carrément les exterminés par lapidation. » reconnait Patrice LWABAGUMA acteur de la société civile et défenseur de droits humains.
A Panzi (Bukavu) le jeudi 21 janvier 2021 deux femmes ont été tabassées par des habitants, les accusant d’être des sorcières. L’une d’entre elle est décédée sur place; alors qu’une autre grièvement blessée a été acheminée à l’hôpital de Panzi où des balles ont été tiré alors que les habitants en colère reclamaient la femme internée. La pratique est prohibée rencherit notre source.
» Je vais finir par condamné cette justice populaire qui est une mauvaise pratique car personne n’a le droit d’exterminer la vie à quelqu’un d’autres. » a martelé Patrice LWABAGUMA défenseur de droits humains vivant dans la ville de Bukavu.
Cette montée des cas de justice populaire est consécutive à la hausse de l’insécurité dans la province du Sud-Kivu ou les habitants soupconnent la complicité des éléments de l’ordre. Mais notre source pense a une thérapie.
« Aujourd’ hui, nous devons développé la bonne puissance c’est à dire travailler sur les états émotionnels physique et mentale de la population. Il nous faut donc une nouvelle therapier; à justifier la raison de la valeur humaine créee à l’image de Dieu. L’idéal maintenant est de développer une nouvelle mentalité qui amenera à un plaidoyer trialectique qui ressemble le boureau et la victime afin de travailler pour le développement au lieu et place du lynchage. » a terminé l’acteur de la société civile.
Le mercredi 20 janvier; où deux présumés voleurs ont été tués par des habitants à Miti dans le territoire de Kabare. Ils avaient été appréhendé lorsqu’ils opéraient dans une maison vers minuit.
A Mugeri dans ’Irambi Katana, ce sont deux présumés voleurs qui ont été brulés vifs le 23 janvier 2021 par des habitants en colère; qui disaient être victimes de l’insécurité de la part de ces derniers.
à Kamakobe (Kavumu) en territoire de Kabare le 6 janvier courant,deux autres jeunes d’une même famille se faisaient tuer par des habitants en colère, pour motif d’être des voleurs à mains armées.
Dans le territoire d’Idjwi également, le mouvement citoyen LUCHA a donné un bilan de plus de 10 personnes tuées dans la chefferie Ntambuka entre novembre 2020 et Janvier 2021 avec 3 tués dans le seul mois de Janvier.
Le dernier cas en date est le lynchage au niveau de l’ancien coopéra le samedi 31 janvier 2021 à kadutu où un présumé braqueur a été tabassé après que les habitants lui retrouvent entrain de rouler à la moto pendant la journée avec une arme au dos.
Janvier BARHAHIGA